
Un permis B délivré avant le 1er mars 1980 autorise la conduite d’une moto électrique jusqu’à 125 cm³, sans formation complémentaire. Depuis, une formation de 7 heures reste obligatoire pour accéder à ce type de véhicule avec un permis B classique.Certains modèles de scooters électriques, pourtant équivalents à des 50 cm³ thermiques, exigent une homologation spécifique pour être accessibles aux titulaires du permis B. Les constructeurs multiplient les options, mais la réglementation crée des distinctions inattendues entre catégories et puissances.
Plan de l'article
- Permis B en poche : ce qu’il permet vraiment en scooter électrique
 - Quels modèles électriques s’offrent à vous ? Tour d’horizon des options compatibles
 - Faut-il une formation ou des démarches particulières ? Les règles à connaître avant de se lancer
 - Comment choisir le scooter électrique adapté à vos besoins quotidiens
 
Permis B en poche : ce qu’il permet vraiment en scooter électrique
Le scooter électrique avec permis B, c’est une histoire de catégories bien tranchées par la législation française. Chaque niveau de puissance ou de vitesse impose ses propres règles, et impossible d’improviser lors du choix de son deux-roues.
Pour y voir clair, voici les principaux types de scooters électriques et ce qu’ils exigent côté permis :
- Scooter électrique de moins de 4 kW (équivalent thermique 50 cm³) : limité à 45 km/h, accessible dès 14 ans avec le permis AM (ex-BSR). Aucun besoin de permis B ou de formation supplémentaire si le permis AM est déjà acquis. Ce format séduit les jeunes urbains pressés et tous ceux qui veulent s’affranchir des transports en commun.
 - Scooter électrique entre 4 et 11 kW (équivalent thermique 125 cm³) : ici, le permis B seul ne suffit pas. Il faut passer par la formation de 7 heures, sauf si vous détenez déjà un permis A1. Ces modèles plus puissants conviennent à ceux qui souhaitent élargir leur terrain de jeu, sortir du centre-ville et affronter les trajets quotidiens plus longs.
 - Maxi-scooter électrique de plus de 11 kW : réservé aux titulaires du permis A2, comme pour une moto classique. Performances au rendez-vous, pour ceux qui visent les grands axes et recherchent une alternative sérieuse à la voiture.
 
Chaque catégorie de scooter électrique nécessite donc un permis précis. Avec le permis B, l’accès se limite à la catégorie intermédiaire, sous réserve d’effectuer la formation obligatoire. Avant de choisir, il faut scruter la fiche technique : puissance, vitesse, tout compte et rien n’échappe à la réglementation. En cas de contrôle, la sanction ne tarde pas si vous n’êtes pas en règle.
Quels modèles électriques s’offrent à vous ? Tour d’horizon des options compatibles
Le choix de scooters électriques compatibles avec le permis B (formation de 7 heures comprise pour la tranche 4 à 11 kW) n’a jamais été aussi vaste. Les constructeurs rivalisent pour séduire les conducteurs urbains ou périurbains : Super Soco et son CPx, NIU avec ses séries NQi et MQi, BMW (CE 04 version bridée), Vespa Electtrica, Silence, Frison, mais aussi Piaggio, Yadea ou Felo, la liste s’allonge chaque année.
Avant de vous décider, deux éléments restent déterminants : la puissance du moteur et l’autonomie. La plupart affichent entre 3 et 8 kW, avec une vitesse maximale de 45 à 90 km/h selon la catégorie. Les batteries, presque toujours en lithium-ion, peuvent être fixes ou amovibles. Disposer d’une batterie que l’on retire pour la recharger à la maison devient vite un atout pour ceux qui vivent en appartement. Les cellules sont majoritairement fournies par LG, Panasonic ou Samsung, gage de fiabilité et de longévité (entre 800 et 2000 cycles en général).
L’autonomie varie de 60 à 120 km par charge complète, modulée par la puissance et la façon de conduire. Certains modèles comme le NIU NQi GT ou le Super Soco CPx repoussent les limites, atteignant jusqu’à 200 kilomètres grâce à une double batterie. Les équipements ont également évolué : éclairage LED, coffre généreux, GPS intégré… Tout est conçu pour simplifier la vie en ville et en périphérie.
Faut-il une formation ou des démarches particulières ? Les règles à connaître avant de se lancer
Pour rouler en scooter électrique, tout dépend de sa puissance. Jusqu’à 4 kW (équivalent 50 cm³), le permis AM suffit dès 14 ans. Entre 4 et 11 kW (équivalent 125 cm³), il faut disposer du permis A1 ou d’un permis B accompagné de la fameuse formation de 7 heures. Pour plus de 11 kW, seul le permis A2 ouvre la porte.
Être titulaire du bon permis n’est pas suffisant. Il faut aussi assurer son deux-roues, au minimum en responsabilité civile, et procéder à l’immatriculation, quel que soit le modèle. Même les scooters électriques les moins puissants requièrent une carte grise et une plaque d’immatriculation.
Rouler l’esprit tranquille passe aussi par l’équipement : casque homologué, gants certifiés, veste adaptée, pantalon renforcé et chaussures montantes forment la panoplie obligatoire. Les contrôles sont fréquents, et la sanction tombe sans détour si un élément manque.
Un autre avantage non négligeable : l’achat d’un scooter électrique peut donner droit à des aides publiques comme le bonus écologique ou la prime à la conversion. De quoi alléger la facture de départ et rendre la transition plus accessible.
Comment choisir le scooter électrique adapté à vos besoins quotidiens
Pour sélectionner un scooter électrique vraiment adapté, commencez par un état des lieux honnête de vos trajets. En centre-ville, l’autonomie et la maniabilité prennent le dessus. Un modèle de 2 à 4 kW, limité à 45 km/h, s’impose naturellement pour circuler dans Paris, Lyon ou Nice. Sans garage équipé, la batterie amovible devient vite votre meilleure alliée pour recharger l’engin à domicile.
Si vos trajets s’étendent en périphérie ou nécessitent plus de flexibilité, privilégiez un modèle de 4 à 11 kW (équivalent 125 cm³). L’autonomie grimpe souvent à 60 ou 100 km, la vitesse permet d’utiliser les axes rapides, et les équipements suivent : freinage ABS ou régénératif, coffre spacieux, GPS connecté. Les acteurs majeurs comme Super Soco, NIU, BMW ou Piaggio proposent des modèles pensés pour ces usages variés.
Le scooter électrique séduit aussi pour son coût d’utilisation : moins d’un euro pour 100 km, un entretien réduit à l’essentiel. Plus de vidange ni de bougies à changer. Gardez un œil sur la durée de vie de la batterie, en général de 800 à 2000 cycles, et assurez-vous qu’elle se recharge facilement sur une prise standard ou une borne publique.
Le confort change tout : hauteur de selle réglable, pneus de qualité (par exemple Michelin City Grip), suspensions efficaces. Sécurisez votre engin avec un antivol ou un traceur GPS et profitez du stationnement gratuit dans certaines grandes villes. Se déplacer sans polluer l’air, c’est contribuer, chaque jour, à transformer la ville à petite échelle. Un scooter électrique, c’est aussi l’assurance de retrouver le plaisir de rouler, sans bruit ni fumée, sur des trajets du quotidien qui en disent long sur nos choix de demain.
			
		



































